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Lalou et ses petites contrariétés...
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Lalou et ses petites contrariétés...
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25 avril 2010

Feeling a moment



" La vie est ce que nous avons de plus précieux, c'est la base de toute chose.

Laissez-la entrer en vous et respirez profondément. "


Voilà ce que je devrai faire, respirer profondément. Mais j'ai tellement peur, si peur que cette vie s'arrête si je pousse un peu, que j'ai peur d'avancer, de prendre plaisir, de me lâcher. Pourtant j'accomplis deux de ces trois points assez régulièrement.

J'avance, je n'arrête pas d'avancer : mardi prochain je retourne vivre seule alors qu'il y a seulement cinq mois j'étais au fond du trou. Fin octobre, j'ai gagné le droit d'hiberner, et tout ça à cause de la grippe A. Je ne guérissais pas, je respirais si mal que les médecins n'avaient plus d'espoir, ils ont dû me plonger dans un coma artificiel pendant quelques temps, si bien que je devais tout réapprendre. Quand je dis tout, c'est tout. Respirer, Manger, Uriner, le mouvement de chaque partie de mon corps, ainsi que mes relations aux autres... Et aujourd'hui je peux être fière. Dans exactement deux jours, je retourne à ma vie d'avant, ou presque. Il y a encore du chemin à faire. Un stress important m'envahit mais je suis impatiente.

Prendre du plaisir. Ça oui, aussi. J'apprécie tout ce que je vis, que ce soit agréable ou non, car au moins ça montre que je suis bien vivante. Le soleil ? Une sortie ? Une douleur ? Un fou rire ? Tout. Je profite de tout. Et pourtant ça reste flippant, car derrière ce sentiment, se cache la peur de disparaitre, de ne plus exister dans ce monde.

Me lâcher ? Ça je ne le fais pas. Je ne l'ai jamais vraiment fait, et c'est vraiment un regret. Je ne sais peut-être tout simplement pas faire ? Je n'en ai aucune idée. Besoin de bouger, besoin de folies, besoin d'arrêter de me mettre constamment des limites... Mais tout ça fait tellement peur. Et si c'était risqué ? Et si je pourrissais ma vie au lieu de la rendre plus belle ?

"Vis ta vie comme si elle devait s'arrêter l'instant d'après."

"Profite de chaque seconde comme si c'était la dernière."


Comment mettre en application ces quelques mots ?

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